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Renforcer la résilience organisationnelle : une stratégie d’action en faveur de la santé mentale au travail

Renforcer la résilience organisationnelle : une stratégie d’action en faveur de la santé mentale au travail Dans un monde professionnel de plus en plus complexe et exigeant, la question de la santé mentale au travail est devenue un enjeu central pour nos organisations. Dans un précédent article nous explorions la distinction entre la santé mentale et les troubles psychiques, soulignant l’importance d’une approche proactive dans la gestion de la santé mentale des collaborateurs et collaboratrices. Aujourd’hui, nous abordons la résilience organisationnelle comme levier stratégique pour agir en faveur du « prendre soin de la santé mentale » au sein des entreprises. La résilience organisationnelle : un pilier pour agir La résilience, souvent évoquée dans le contexte individuel, est tout aussi cruciale au niveau organisationnel. Elle se définit par la capacité d’une entreprise à anticiper, préparer, répondre et s’adapter aux chocs et déséquilibres internes et externes pour survivre et prospérer. Une organisation résiliente est donc plus alerte dans la gestion de crises et la traversée de périodes d’incertitude, ce qui contribue directement à la préservation de la santé mentale de toutes et tous. Anticipation et préparation : les clés d’une gestion proactive Prévoir les défis potentiels et se préparer à y faire face est essentiel pour minimiser leur(s) impact(s) négatif(s) dans la sphère professionnelle. Cela peut inclure la mise en place de plans de continuité des activités, la formation des employé·es à la gestion de crise et l’investissement dans des systèmes de communication efficaces. En anticipant les risques, les entreprises peuvent non seulement sauvegarder leur fonctionnement opérationnel, mais également réduire l’anxiété, le stress et préserver les équilibres en santé mentale de leurs équipes. Apporter des réponses ajuster à vos enjeux organisationnels Lorsqu’une crise survient, la rapidité et l’efficacité de la réponse sont déterminantes. Des mesures comme le soutien psychologique immédiat aux employé·es éprouvé·es, des communications transparentes sur la situation et ses impacts potentiels, ainsi que des ajustements temporaires des objectifs et des attentes en matière de performance, pourront s’avérer essentiels. Ces actions participent à maintenir la confiance et la stabilité au sein de l’entreprise. Adaptation et apprentissage : évoluer à travers les défis Après une crise, les organisations doivent « tirer des leçons » de l’expérience pour améliorer leurs pratiques. Cela peut se traduire par une réévaluation des politiques de travail, l’intégration de nouveaux outils technologiques pour le bien-être des personnes ou encore des ajustements dans les stratégies de gestion des ressources humaines. L’adaptation continue est un puissant moteur de résilience organisationnelle. Développer une culture de la résilience Enfin, cultiver une culture de la résilience où chacun et chacune se sent valorisé·e, entendu·e et soutenu·e peut transformer l’approche globale de la santé mentale au travail. Encourager l’ouverture sur les questions de santé mentale, promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle et reconnaître les efforts et la contribution de chacun·e renforcent cette culture. La résilience organisationnelle n’est pas seulement théorie référent aux stratégies de gestion des risques ; c’est un engagement de l’entreprise envers le bien-être et la santé mentale de chacun et chacune. Les entreprises qui adoptent cette approche ne renforcent pas seulement leur capacité à naviguer dans les périodes de turbulences, mais elles se positionnent également comme des acteurs et actrices « à impact » en matière de gestion humaine et responsable. Et vous, quelles initiatives vous engagent ? La Semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (SQVCT), peut être une opportunité de développer et mettre en œuvre des actions concrètes qui favorisent un milieu de travail responsable et engagé. Nos équipes sont à votre disposition pour vous aider à concevoir et déployer des événements, des ateliers ou des campagnes de communication qui mettent en lumière vos actions en matière de qualité de vie au travail.

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Le syndrome post vacances

Le syndrome « post vacances » Vous ressentez une fatigue physique ou psychologique à la reprise du travail alors même que vous revenez de vacances ?  Peut-être subissez-vous le syndrome post-vacances. Le syndrome post-vacances est un terme utilisé pour décrire le sentiment de déprime, de lassitude ou de désorientation que certaines personnes peuvent ressentir au retour des vacances. La cause ? Une difficulté de réadaptation au rythme quotidien souvent assimilé aux contraintes, obligations et responsabilités que cela suppose de réendosser après une période de vacances qui a, dans la majorité des cas, été, à l’inverse, synonyme de détente et de plaisir. Les symptômes possible du syndrome : Lassitude : se sentir fatigué·e ou épuisé·e, alors que les vacances étaient censées être reposantes Tristesse ou déprime : ressentir un sentiment de type mélancolie ou déprime en pensant aux moments agréables passés pendant les vacances Désorientation : Avoir du mal à se réadapter à la routine quotidienne Perte de motivation : Trouver difficile de reprendre le travail ou les activités quotidiennes Stress accru : se sentir submergé·e par les tâches en attente ou les défis professionnels à venir Quelques pistes pour atténuer le syndrome post-vacances : Planification progressive : commencer par de petites tâches au lieu de se plonger immédiatement dans des tâches importantes Réflexion positive : essayer d’incorporer certains éléments relaxants des vacances dans votre routine quotidienne Organisation : Faites une liste de tâches à accomplir pour éviter de se sentir submergé·e Pratique de gestion du stress : Respiration, méditation, exercices physiques peuvent aider à réduire le stress Planifier les prochaines vacances : Avoir des projets peut aider à atténuer le sentiment de déprime Le syndrome post vacances est temporaire. Si le sentiment de malaise ou déprime persiste ou s’aggrave, il pourrait être utile de consulter un professionnel de la santé mentale afin d’obtenir du soutien et possiblement prendre en charge une difficulté plus importante.

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Définir la santé mentale par analogie à la nature

Définir la santé mentale par analogie à la nature Suivez nous et rentrons en observation de ce petit germe 🌱en sortie de terre, qui s’est vu fragilisé du fait du manque accru de ressources 💧🌦️… Le percevez-vous ? Il arrive en bout de course et ne parvient plus à trouver la ressource qui lui permettrait de se redresser, de retrouver la force et la vitalité suffisantes pour affronter les obstacles et intempéries qui pourraient à nouveau le frapper. ❔Alors comment soutenir le rétablissement de notre jeune pousse ? L’intervention d’un tiers voire même d’un tuteur peut s’avérer nécessaire pour le soutenir et l’appuyer dans cet environnement contraint. En lui proposant un abri ponctuel ou encore une main tendue lui apportant de nouvelles ressources, pourra alors lui être offerte l’opportunité de percevoir son environnement de manière différenciée, avec des perspectives nouvelles, de nouveaux possibles en essors. Le temps du rétablissement pourra alors faire son œuvre et encourager possiblement le re-jaillissement d’énergies nouvelles, l’éclosion de forces et la régénération de potentiels. ❕Vous avez perçu là où nous voulions en venir ? 👉 Prendre soin de sa santé mentale est l’affaire de tous & toutes ! Accepter de se faire aider, demander de l’appui, être soutenu•es dans les instants qui nous fragilisent deviennent des indispensables pour veiller à préserver nos propres ressources internes. Adopter une démarche écologique du travail, telle est la conviction chez Peps Lab !

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Vers la transition écologique et solidaire : pas de développement durable sans santé mentale

Vers la transition écologique et solidaire : pas de développement durable sans santé mentale Du 18 septembre au 8 octobre a lieu la semaine européenne du développement durable, semaine de sensibilisation sur les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’Agenda 2030. De quoi parle-t-on au juste ? L’Agenda 2030 est un programme pour le développement durable qui a vocation à amener nos sociétés à réaliser leur transition écologique et solidaire à l’horizon 2030. Les pays engagés se sont fixés 17 objectifs à atteindre. Ces objectifs concernent tous les enjeux associés au développement durable : le climat, la biodiversité, l’énergie, les inégalités, la pauvreté, la santé, l’éducation, etc. La nouveauté de l’Agenda 2030 réside dans la reconnaissance de l’interdépendance de chacun de ces objectifs. Cette interconnexion incite ainsi à approcher les sujets environnementaux, économiques, sociaux et sociétaux non plus de manière isolée mais bien de manière systémique, en prenant en considération la manière dont ils s’influencent réciproquement et en incitant à la création de cercles vertueux.   Au-delà de cette interdépendance, Dessima Williams, conseillère spéciale pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable, a rappelé non seulement que « toutes les actions commencent par une bonne santé », mais également que l’objectif numéro 3 (Bonne santé et bien-être) porte aussi sur la santé mentale.   En résumé, il n’y a pas de développement durable possible sans santé mentale !

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Journée Nationale des aidants et aidantes

6 octobre 2022, journée nationale des aidants et des aidantes : leur soutien, un enjeu de prévention de la santé mentale. 8 à 11 millions de personnes soutiennent au quotidien un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Selon l’INSEE, cela représente 15% de la population active. Ce chiffre est en constante augmentation puisque, du fait de l’évolution démographique, les études projectives estiment qu’1 personne active sur 4 sera aidante d’ici 2030. D’après la loi du 28 décembre 2015, relative à l’adaptation de la société au vieillissement, une aidante ou un aidant est une personne  « qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne » 54% des personnes aidantes ignorent qu’elles le sont et pourtant les difficultés qu’elles rencontrent sont bien réelles : Difficulté de conciliation des tempsd’aide et des temps professionnels (gestion des journées, gestion des imprévus) Charge mentale, physique et financière. Fatigue liée à l’accumulation de ces multiples rôles mais aussi à l’impact psychologique du rôle d’aidante ou d’aidant. Stress continulié à la peur des conséquences sur la carrière et l’emploi (baisse de performance, absences, etc) Manque de temps pour soi qui impacte la santé physique et mentale des personnes aidantes. Sans soutien, ces difficultés peuvent potentiellement conduire à un épuisement physique et mental. Les entreprises ont un rôle à jouer dans la détection et la prévention de la santé mentale des personnes aidantes. Comment ? En donnant de l’information pour que les personnes concernées prennent conscience de leur statut d’aidante et d’aidant. En sensibilisant les collectifs de travail En incitant les personnes aidantes à parler de leur situation En évaluant les contraintes qui s’imposent à elles En trouvant des flexibilités d’organisation (horaires de travail, congé, absences, télétravail) qui leur permettent de maintenir une qualité de vie au travail tout en exerçant leur rôle d’aidante et d’aidant. En orientant vers des aides et des relais externes. Soutenons ensemble les aidantes et les aidants au quotidien !

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Trophées diversités et entreprise

Une soirée, un trophée, des innovations et des engagements Une soirée sous le signe de la diversité à la préfecture du Rhône le mardi 27 septembre 2022. L’occasion pour Le Progrès de récompenser des porteurs de projets et des initiatives lyonnaises exceptionnelles. Peps Lab a reçu à cette occasion le trophée de l’innovation.  https://youtu.be/nYIbGKlTX68 Petits moments choisis de la soirée… Précédent Suivant https://youtu.be/qIrWYP7lTEUhttps://youtu.be/l8PUvyrjF6Q

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Connaissez vous le syndrome Fomo (Fear Of Missing Out) ?

Connaissez-vous le syndrome Fomo (Fear Of Missing Out) ? Ce syndrome a été caractérisé par le psychologue britannique Andrew Przybylski (Institut d’Internet d’Oxford) en 2013. Autant dire qu’il ne s’agit pas d’un phénomène d’apparition nouvelle ni même d’une tendance sociale isolée.   Mais comment le définir ?   Il s’agit d’un trouble d’anxiété sociale qui se manifeste par « la peur qu’une personne ressentirait à l’idée de rater quelque chose ».   Ce trouble se développe avec l’usage des réseaux sociaux et la connexion facilitée d’Internet qui délivre une quantité d’informations telle qu’il devient impossible de répondre à l’ensemble des sollicitations induites par l’usage intensif de ces connexions.  Quelles en sont les caractéristiques ? Rester connecté.e, être à jour sur le fil de l’actualité, être tendance, gagner en notoriété, se faire connaître ou reconnaître, travailler son image, posséder le dernier article en vogue, … voici quelques illustrations de ce qui nous apparaît comme possible par l’usage des réseaux sociaux et d’Internet.   Illusion, promesse ou vérité ?   La réponse sera propre à chaque individu en fonction de la ressource dont il ou elle dispose : c’est-à-dire de la manière dont cet usage la nourrit d’une part et ce que cela lui coûte d’autre part.       Le trouble associé au syndrome FOMO se caractérise donc par l’appréciation négative de comportements et de modes de fonctionnements psychiques d’une personne et une place prise par l’hyperconnectivité dans la vie de cette dernière qui crée un obstacle à la réalisation de ses activités. Quelles sont les manifestations de ce syndrome ? Le syndrome de FOMO est une affection de la santé mentale qui manifeste une fragilité émotionnelle pouvant être associée aux symptômes suivants : Problématiques de sommeil, troubles de l’endormissement, réveils nocturnes, Défauts de concentration, Nervosité, augmentation du stress et du sentiment d’anxiété, Culpabilité démultipliée (de ne pouvoir tout suive, tout ingérer et de ne pas être à la hauteur), Sentiment d’infériorité (intellectuelle, culturelle, professionnelle, personnelle, …) développant des complexes et parfois même des sentiments d’imposture, Fragilisation également de l’estime de soi et de la confiance en soi (de par la quête de reconnaissance, la comparaison constante et publique aux autres ainsi que l’essor d’un sentiment de frustration à la vue de ce qu’ont les autres et donc de ce qui pourrait nous manquer), Et enfin, la recherche illusoire et éphémère de liens humains, le souhait de raccrocher à une proximité à l’autre et le tissage de liens sociaux qui donne la perception d’un accès à un réseau inaccessible par ailleurs… La perte d’adhérence à la réalité peut donc entraîner une détresse psychologique telle qu’une prise en charge sur le plan de sa santé mentale s’avérera nécessaire. A qui s’adresser si l’on se pense exposé.e à une telle problématique ? La place des médias, des réseaux sociaux, des services marchants en ligne ou encore des messageries (instantanées ou autres) est pleine dans nos vies. Et pour autant il nous est indispensable de nous donner les moyens de garder le contrôle et préserver sa santé mentale en veillant à un usage modéré et maitrisé de notre connectivité (capacité d’auto-régulation et de maitrise de soi). Pour ce faire, il pourrait nous être favorable d’encourager l’établissement de contacts sociaux « nourrissant » en dehors de la toile, participant ainsi à notre stabilité émotionnelle et psychologique.  Vous vous questionnez sur vos usages ? Vos dépendances à l’outil numérique ? Pour prendre soin de vous, nous vous recommandons donc d’interroger votre médecin traitant, de vous tourner vers vos praticiens de confiance (psychiatre, psychologue, sophrologue, coach, etc.). Sans oublier le médecin du travail qui, sur le champ professionnel pourra être force de conseils et de préconisations pour vous accompagner sur le sujet de l’hyperconnectivité qui est parfois induite, voire encouragée par la pratique de votre métier. Notre conseil : Profitez des périodes estivales ainsi que de vos temps de repos pour « déconnecter », vous ressourcer et prendre soin de votre santé ! Les équipes Peps Lab vous souhaite un bel été à tous et toutes ! Quelques lectures utiles pour aller plus loin : https://www.cairn.info/savoir-desapprendre-pour-reussir–9782847697513-page-10.htm Test : https://www.ratemyfomo.com Digital report July 2022 : https://wearesocial.com/fr/blog/2022/07/digital-report-2022-july-global-statshot-2eme-partie/

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Faites-vous la différence être les notions de santé mentale et de troubles psychiques ?

Faites-vous la différence entre les notions de santé mentale et de troubles psychiques ? Pour bon nombre de personnes les deux notions se confondent. Elles décriraient alors un état psychologique dégradé ou affecté par des facteurs externes et des facteurs internes à l’individu, qui viendraient perturber l’ordre naturel d’un système de pensées, de fonctionnement et/ou de raisonnement, mettant en fragilité la personne dans ses équilibres de vie et de développement Et pourtant ! Des différences existent !   Intéressons-nous d’abord à quelques définitions :  – Le trouble psychique se caractérise par une ou plusieurs altérations de capacités qu’a un individu à maintenir son équilibre mental. Le trouble résulte d’un déséquilibre établi entre des facteurs individuels, socio-économiques ou environnementaux. Il va se manifester au travers d’affections (prenant des formes variées) qui vont impacter l’état de santé mentale. Il peut être manifeste sur une période de vie spécifique ou s’installer de manière durable ou définitive et entraîner des modifications dans les comportements, le rapport à la réalité, la gestion des émotions et s’accompagner de souffrances pour l’individu concerné. – La santé mentale, quant à elle, se définit selon l’OMS comme « un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ». En bref, quelques chiffres, il est bon à savoir que :  –        En France, 1 personne sur 5 est touchée chaque année par un trouble psychique, soit 13 millions de personnes (cf. « Santé mentale : faire face à la crise », Institut Montaigne, déc. 2020). –        100% de la population mondiale est concernée par la santé mentale ! Et oui, notre santé mentale est une composante essentielle de notre Santé. Nous pouvons donc affirmer qu’il n’y a pas de Santé sans santé mentale.  Ainsi, il est indispensable pour chacun de prendre soin de nos équilibres psychiques afin de garantir la pérennité de ce capital en santé mentale, essentiel à notre « bien vivre » individuel et social. L’entreprise et les employeurs publics comme privés sont-ils concernés par le sujet de la santé mentale ? La santé mentale en environnement professionnel, résulte d’un équilibre entre les différentes ressources dont dispose ou pense pouvoir disposer un individu dans une situation de travail. Ces ressources se situent à plusieurs échelles : La première concerne ses ressources propres, c’est-à-dire le potentiel (bio-psycho-social) dont il dispose pour faire face aux situations de stress et/ou d’exigences pouvant être induites en situation de travail ; La seconde concerne les ressources environnementales (les conditions de travail par exemple), les ressources fonctionnelles (poste/missions confiées), et managériales (pratiques & modes de management). Celles-ci peuvent soit apparaître comme des leviers positifs agissant en faveur de la santé mentale en emploi. Enfin, les ressources organisationnelles qui trouvent leur essor dans les politiques internes des organisations, dans leurs dimensions culturelles & éthiques et qui engagent la structure. Cela peut s’illustrer notamment par les prises de décision, les prises de position dans les organisations, ainsi que par des combinaisons de facteurs influençant positivement ou négativement les dimensions de santé mentale des collaborateurs et collaboratrices qu’elle emploie. Ces 3 niveaux de ressources constituent les capitaux Humains, Fonctionnels et Organisationnels sur lesquels il est indispensable d’agir pour œuvrer sur le sujet de la santé mentale, tout en considérant les facteurs externes qui « viennent faire pression » sur cet ensemble, à savoir : Les facteurs individuels (liés à la personne elle-même, avec ses composantes spécifiques), Les facteurs structurels, culturels et relatifs à la politique sociale et économique d’une organisation. L’entreprise hérite d’une histoire, s’inscrit dans des contextes « spécifiques », des marchés plus ou moins concurrentiels par exemple. Ses niveaux d’agilité, ses capacités d’action, ses contraintes, ses opportunités, sont autant d’éléments participant à cette « pression » plus ou moins favorable aux dimensions de santé mentale précédemment décrites. Enfin, les contextes géopolitiques, sanitaires ou encore les facteurs économiques & sociaux dans lesquels s’inscrivent les organisations et l’ensemble des ressources qui la constituent. Bien que ces facteurs ne soient pas de « pleine maîtrise » pour les individus et la structure employeure, des leviers d’action existent. Alors la réponse est bien « OUI » ! Les organisations et structures employeures, privées comme publiques ont cette responsabilité de préserver et garantir cette « bonne santé ». A ce sujet, la loi rappelle qu’il lui revient effectivement « de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs (Art. L4121-1 du Code du Travail) ». Alors quels champs d’action pour ces employeurs ? Il est donné à l’entreprise d’intervenir possiblement à 3 niveaux. Voici quelques pistes de réflexion pouvant conduire à la mise en œuvre de démarches préventives ou de prise en charge sur le sujet de la santé mentale au travail : Actions de prévention primaire : L’organisation peut décider de mettre en place une démarche globale telle que celle visant l’amélioration de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT). Une telle ambition l’amènerait alors à penser une organisation favorable à l’essor de conditions et de facteurs d’équilibre positif pour les acteurs et actrices de l’organisation (tant sur les volets de l’environnement de travail, que celui des pratiques de management, ou encore des équilibres de vie professionnelle et de vie personnelle, ainsi que les habitudes de vie – cf. Norme BNS 9700-800). Actions de prévention secondaire : Il peut alors s’agir de mettre en place un système de prévention des risques psycho-sociaux visant à traiter les situations de travail dégradées en vue trouver des solutions de rééquilibrage et de mieux-être au travail sur les volets individuels tout autant que collectifs et managériaux. Enfin des actions de prévention tertiaire : ces dernières visent la prise en charge de problématiques individuelles ou collectives avérées qui ont porté atteinte à la Santé (physique et/ou psychologique) des personnes. La préservation des équilibres en santé mentale : un enjeu de mieux être individuel et collectif Ainsi, en prenant en compte, dans l’univers

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